Fin mars, Chariot avait livré les résultats d’une analyse post-forage relative à la découverte gazière d’Anchois-2 située sur sa licence Lixus.
La firme britannique Chariot Oil and Gas a rendu publics, le 20 juillet, les résultats d’une évaluation du potentiel des actifs gaziers qu’elle détient au Maroc. Une étude indépendante, basée sur les résultats du forage du puits d’exploration Anchois-2 situé sur la licence en mer Lixus, qui porte à 637 milliards de pieds cubes (Bcf), les ressources contingentes 2C contenues dans le champ gazier d’Anchois, contre 361 milliards de pieds cubes précédemment.
Ceci représente une hausse de 76 % sur le périmètre pendant que les ressources gazières potentiellement récupérables sur le bloc sont d’environ 4,6 mille milliards de pieds cubes (Tcf).
L’étude intègre également les possibilités d’exploiter les ressources gazières de la licence offshore Rissana. Le potentiel de la concession, obtenu par Chariot fin février 2022, est chiffré à plus de sept mille milliards de pieds cubes de ressources prospectives 2U.
« Ce rapport d’évaluation indépendant confirme qu’après le forage d’Anchois-2, nous disposons d’une base de ressources croissantes à partir de laquelle nous pouvons accélérer notre développement gazier vers des flux de trésorerie importants », a indiqué Duncan Wallace, directeur technique de Chariot.
« Une avancée significative » sur laquelle mise la firme pour soutenir le royaume chérifien dans son plan visant à répondre efficacement à la demande énergétique nationale, dans le contexte mondial actuel d’envolée des cours de l’énergie.
Ces derniers mois, Chariot a enregistré une progression dans l’atteinte de cet objectif grâce à la mobilisation d’une enveloppe de 25,5 millions de dollars, destinée à accélérer le développement du gaz d’Anchois notamment. Dans le cadre de ce projet, elle a octroyé un contrat d’ingénierie (FEED) aux fournisseurs internationaux de services pétroliers Schlumberger et Subsea.
Notons que l’évaluation à la hausse du potentiel de ses blocs gaziers en mer pourrait accroître l’attractivité du secteur des hydrocarbures du Maroc qui est globalement un producteur marginal en Afrique.
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