En 2020, la Chine et l’Égypte ont signé un accord de partenariat visant à enseigner le chinois dans les écoles égyptiennes. Ce programme, qui devait entrer en vigueur en 2024, le sera un an plutôt.
Le gouvernement égyptien a lancé, le 25 septembre, lors d’une cérémonie organisée à l’institut Confucius de l’université du Caire, un programme d’enseignement de la langue chinoise dans les écoles secondaires. Selon les informations données par le vice-ministre de l’Éducation et de l’Enseignement technique Mohamed Megahed, le programme sera lancé sous une forme expérimentale.
« Le programme pilote va débuter dans 12 collèges publics égyptiens de trois gouvernorats [Caire, Gizeh et Menoufia, Ndlr] au cours de la prochaine année scolaire 2022/2023 », informe Mohamed Megahed.
Cette décision intervient à la suite d’un protocole d’accord signé entre l’Égypte et la Chine en septembre 2020. Cet accord prévoyait que la langue chinoise soit enseignée comme deuxième langue étrangère facultative dans les écoles primaires et secondaires. Selon le calendrier établi il y a deux ans, l’accord devait entrer en vigueur en 2024, mais il sera finalement plus tôt.
Pour la mise en œuvre de ce programme, les deux pays vont diriger une campagne de formation d’enseignants. Pendant une dizaine de jours, les enseignants des écoles choisies suivront une formation sur l’enseignement du chinois à l’institut Confucius de l’Université du Caire.
Avant l’Égypte, l’Ouganda a, il y a quelques jours, approfondi l’enseignement du chinois dans ces écoles en l’instituant comme matière au niveau du deuxième palier du secondaire.
L’Afrique du Sud avait également, en 2015, introduit l’enseignement du chinois dans les écoles primaires. Cette expansion de la langue chinoise en Afrique est à l’image de la l’omniprésence de la puissance asiatique sur la scène commerciale africaine.
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