L’oléiculture constitue la principale filière agricole en Tunisie. Dans ce sous-secteur, les saisons se suivent, mais ne se ressemblent pas aussi bien au niveau local qu’à l’export.
En Tunisie, la production d’huile d’olive devrait s’établir à 200 000 tonnes en 2022/2023. C’est ce qu’indique l’Office national de l’huile (ONH). Le volume annoncé afficherait un recul de 16 % par rapport au stock de 240 000 tonnes obtenu au cours de la campagne précédente. Il marque en outre une baisse de 22 % par rapport à la moyenne de production quinquennale évaluée à 257 000 tonnes entre 2016 et 2021.
Ces prévisions pessimistes s’expliquent principalement par une baisse attendue de la récolte des olives qui devrait débuter en novembre prochain. Ceci en raison d’un manque de précipitations observé dans le centre et le sud du pays qui concentrent tous deux environ 75 % des plantations d’oliviers, mais aussi des vagues de chaleur qui touchent tout le pays.
Pour rappel, la Tunisie est le deuxième exportateur mondial d’huile d’olive derrière l’Union européenne (EU).
S’agissant du bilan provisoire de la saison 2021/2022, les expéditions de la filière tunisienne ont concerné 184 000 tonnes d’huile d’une valeur de 1,9 milliard de dinars (592 millions $) à la fin août selon les dernières données de l’Observatoire national de l’agriculture (ONAGRI).
En Tunisie les vergers d’oliviers occupent 33 % des superficies cultivées, soit environ 1,8 million d’hectares. Dans le pays du Jasmin, la région de Sfax constitue la principale zone de production d’olives concentrant à elle seule 33 % des plantations.
Réagissez à cet article