Avec la transformation numérique qui s’accélère, les pays sont de plus en plus exposés aux menaces de cyberattaques. Selon des statistiques citées par l’Autorité nationale de régulation des télécommunications (NTRA), l’Egypte fait partie des 20 pays les plus vulnérables aux cyberattaques.
En Egypte, il est désormais interdit d’importer, de fabriquer, d’exploiter ou de commercialiser tout équipement de télécommunications considéré comme une menace pour la sécurité nationale. Cette mesure vise notamment à préserver la cybersécurité nationale. Elle fait partie des amendements législatifs de la Loi sur les télécommunications de 2003 approuvés le dimanche 30 octobre par le Sénat.
Les nouveaux amendements n’ont pas spécifié les types d’équipements concernés. Toutefois, Phoebe Fawzi, vice-présidente du Sénat, a expliqué qu’il s’agit d’équipements utilisés par certaines personnes pour « obtenir des informations qui sont en réalité considérées comme une menace pour la sécurité nationale et un grand danger pour la vie personnelle et sociale des citoyens ».
Cette modification de Loi sur les télécommunications intervient dans un contexte marqué par les développements rapides de nouvelles technologies, dont l’utilisation non réglementée expose le pays à des risques de cyberattaques.
Par ailleurs, le gouvernement égyptien a mis en place une « Stratégie nationale de cybersécurité 2022-2026 ». Elle vise notamment à sécuriser entièrement les infrastructures de télécommunications et d’information, afin de créer un environnement sûr pour la fourniture des services électroniques.
Cela s’inscrit dans le cadre des efforts déployés par l’Etat pour soutenir la sécurité nationale, construire l’Egypte numérique, détecter et surmonter les futures cyberattaques et les défis de la société numérique.
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