Le Fonds, dirigé par un ancien ministre des Finances et de l'Economie, a vocation à financer de grands projets et à investir dans des entreprises opérant dans des secteurs à haute valeur ajoutée.
Le Maroc prévoit de porter les ressources du « Fonds Mohammed VI pour l’investissement », un fonds d’investissement stratégique lancé par l’Etat pour financer à hauteur de 150 milliards de dirhams (14 milliards $) de grands projets et accompagner les entreprises opérant dans les secteurs à haute valeur ajoutée, a annoncé le ministre délégué marocain chargé de l’Investissement, de la Convergence et de l’Evaluation des politiques publiques, Mohcine Jazouli.
« Des financements locaux de 45 milliards de dirhams seront injectés dans le Fonds Mohammed VI pour l’investissement. Nous allons ensuite recourir au marché international pour mobiliser des financements supplémentaires qui porteront les ressources du Fonds à environ 130 à 150 milliards de dirhams », a-t-il déclaré dans un entretien publié jeudi 1erdécembre par Alsharq News, un site d’information.
Lancé en 2020 et dirigé par l’ancien ministre des Finances et de l’Economie, Mohamed Benchaâboun, le Fonds Mohammed VI pour l’investissement a déjà reçu de l’Etat une contribution initiale de 15 milliards de dirhams (environ 1,4 milliard $).
Ce véhicule d’investissement a pour objet « la promotion de l’investissement et le relèvement des capacités de l’économie marocaine », en finançant de grands projets dans le cadre de partenariats public-privé et en investissant dans des entreprises opérant dans des secteurs à haute valeur ajoutée et à fort potentiel de croissance.
Mohcine Jazouli a précisé dans ce cadre que le Fonds « jouera un rôle primordial dans la stimulation des investissements privés pour porter la contribution du secteur privé à l’économie à deux tiers, contre un tiers actuellement ».
Le gouvernement marocain avait annoncé, en octobre dernier, le lancement d’un programme d’investissement de 550 milliards de dirhams (52 milliards $) sur cinq ans. Basé sur des partenariats entre l’Etat, le secteur bancaire et les acteurs économiques privés, ce programme ambitionne de générer 500 000 nouveaux emplois.
Réagissez à cet article