Alors que la dépénalisation du secteur attire de plus en plus d’investissements depuis 2022, les autorités souhaitent renforcer le contrôle et le suivi des opérations au sein de l’industrie.
Au Maroc, l’Agence nationale de réglementation des activités relatives au cannabis (ANRAC) vient de lancer un appel d’offres pour la conception, la réalisation et le déploiement d’un système de digitalisation des flux et de gestion de l’exercice des activités autour du cannabis, rapporte le quotidien local Médias 24.
D’un coût total de 5 millions de dirhams (513 000 $), ce nouveau projet consistera à mettre sur pied une plateforme numérique qui permettra de garantir la traçabilité et le contrôle rigoureux qui seront mis en place pour maîtriser les risques d’interférence entre la culture licite et illicite du cannabis.
Une fois opérationnel, ce nouvel outil permettra selon les autorités de numériser les processus opérationnels de l’ANRAC et de mettre en place un système de traçabilité le long de la chaîne de valeur du cannabis licite.
Il devrait en outre permettre d’assurer un contrôle des activités autorisées à travers notamment le recoupement des données saisies par plusieurs intervenants et le rapprochement avec les données du terrain et les données de référence.
À ce jour, l’ANRAC gère manuellement les processus d’octroi et de retrait de l’autorisation d’exercice des activités relatives au cannabis (production, transformation, commercialisation, exportation), la certification des semences et plants de cannabis ou encore le constat de livraison de récoltes par une coopérative à un transformateur.
Depuis son entrée en service en 2022, l’organisme public a déjà délivré 100 licences opérationnelles au profit de 35 exploitants actifs dans le secteur du cannabis légal.
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