vendredi 1 septembre 2023
Dernière mise à jour le Vendredi 1 Septembre 2023 à 09:00
En Egypte, le secteur agricole est confronté à de nombreux défis dont la rareté des ressources en eau. L’exécutif multiplie les coopérations avec des partenaires étrangers pour améliorer la résilience de son système de production.
En Egypte, le ministre de l’Agriculture et de la restauration des terres, El-Sayed El-Quseir et son homologue chinois Tang Renjian ont signé un accord pour la mise en œuvre d’un programme de coopération agricole pour la période 2023-2025. L’information est rapportée par le quotidien local AhramOnline.
Ce nouveau partenariat porte principalement sur le développement de nouvelles variétés de cultures stratégiques plus tolérantes à la sécheresse, notamment le riz, le maïs ou encore le soja, en vue d’améliorer la résilience des agriculteurs face aux changements climatiques. D’après les données officielles, le pays des pharaons accuse un déficit hydrique évalué à 21 milliards de m3 par an.
Ce plan comprend aussi le renforcement du dialogue et l’échange d’expertise sur l’innovation agricole dans les secteurs de l’irrigation, l’agriculture biologique et biodynamique ainsi que la lutte contre les ravageurs et les maladies des plantes à l’aide de biopesticides respectueux de l’environnement.
« En outre, il s’agira de collaborer dans le domaine de la production animale et de la mécanisation agricole, de la formation et du renforcement des capacités par l’intermédiaire d’un comité technique agricole conjoint ».
L’Egypte est un importateur net de produits alimentaires. Le secteur agricole y contribue à hauteur de 11% au PIB et emploie environ 20% de la population active d’après les données de la Banque mondiale.
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