Alors qu’elle entend augmenter de 50% le nombre des personnes formées, L’Ecole nationale supérieure d’arts et métiers de France veut diversifier ses formations et créer de nouveaux campus. Cela dans le but de contribuer à couvrir le déficit d’ingénieurs en France et en Afrique.
L’Ecole nationale supérieure d’arts et métiers de France a dévoilé ses projets d’expansion qui consistent en l’ouverture de nouveaux campus, entre autres. Dans cette dynamique, l’école a annoncé l’ouverture d’un campus en 2024 à Rabat au Maroc.
Le campus marocain, qui sera ouvert en partenariat avec le ministère de l’Industrie et du Commerce du Maroc, « permettra de renforcer le positionnement de l’établissement au Maghreb ainsi qu’une ouverture sur l’Afrique, mais également de s’appuyer sur les nombreuses entreprises industrielles à Rabat », a indiqué l’école dans un communiqué publié lundi 18 septembre.
A son ouverture, l’école ambitionne d’atteindre le nombre de 100 diplômés ingénieurs formés par an en 2027, ainsi que 60 diplômés par an en BAC+3. Une ambition qui épouse l’objectif global de formation de l’école. « Chaque année en France, 50 000 ingénieurs sont formés mais le besoin sera de 100 000 d’ici 2027, notre objectif c’est d’augmenter de 50% le nombre de diplômés arts et métiers d’ici 2027 », a déclaré Laurent Champaney (photo, à gauche), directeur général d’Arts et Métiers.
Notons que même si le campus n’ouvrira qu’en 2024, l’école française a recruté des apprenants marocains cette année. Lesquels ont été affectés au campus de Metz en France. Celui-ci propose divers parcours de formation allant du post bac au doctorat en passant par des cycles d’ingénieurs, dans plusieurs domaines : génie mécanique, énergétique et industriel, environnement et gestion des risques, et travaux publics.
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