Les deux institutions financières multilatérales estiment que la tenue des réunions à Marrakech donne l’occasion à la communauté internationale de manifester son soutien au Maroc et à ses habitants.
Le Fonds monétaire international (FMI) et la Banque mondiale ont annoncé, dans une déclaration conjointe publiée le 18 septembre, le maintien de la tenue de leurs Assemblées annuelles dans la ville marocaine de Marrakech après une « évaluation approfondie » de la capacité du pays à accueillir ces réunions.
« Depuis le séisme dévastateur survenu le 8 septembre au Maroc, les services de la Banque mondiale et du FMI ont mené, en étroite coordination avec les autorités marocaines et une équipe d’experts, une évaluation approfondie de la capacité de Marrakech à accueillir les Assemblées annuelles 2023 […]. Au terme d’un examen minutieux des conclusions, les directions de la Banque mondiale et du FMI sont convenues, en accord avec les autorités marocaines, de maintenir l’organisation des Assemblées annuelles à Marrakech du 9 au 15 octobre, tout en adaptant la teneur de l’événement aux circonstances », lit-on dans cette déclaration du président de la Banque mondiale, Ajay Banga, de la directrice générale du FMI, Kristalina Georgieva, et de la ministre marocaine de l’Économie et des Finances, Nadia Fettah Alaoui.
« En ce moment très difficile, nous estimons que les Assemblées annuelles donnent aussi l’occasion à la communauté internationale de manifester son soutien au Maroc et à ses habitants, qui font une fois de plus preuve de résilience face à une tragédie », ont-ils ajouté.
Le FMI avait annoncé, le 15 septembre, avoir conclu un accord préliminaire avec le Maroc sur un prêt de 1,3 milliard de dollars, destiné à renforcer la résilience du pays aux catastrophes liées au climat et à consolider ses capacités financières globales.
Le dernier bilan officiel du tremblement de terre de magnitude 7 qui a frappé la province marocaine d’Al-Haouz, au sud de Marrakech, fait état de plus de 3000 morts et près de 6000 blessés.
D’autre part, des infrastructures comme les routes, les écoles et les hôpitaux ainsi que quelque 50 000 habitations ont été partiellement ou totalement détruites, selon les autorités.
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