Mi-septembre, la Tunisie s'est dotée d’une nouvelle entité en remplacement de l’ancienne Agence nationale de sécurité informatique, créée il y a bientôt 20 ans. La nouvelle agence vise à améliorer la gouvernance de la sécurité dans l'espace cybernétique, face à l’évolution fulgurante des technologies.
L’Agence nationale de la cybersécurité (ANCS) de Tunisie et son homologue de l’Italie ont signé le 29 septembre, un protocole d’accord portant sur la coopération bilatérale dans le domaine de la cybersécurité et des services de confiance numériques.
L’accord a été signé sous la supervision du ministre tunisien des Technologies de la communication, Nizar Ben Néji, en présence de l’ambassadeur d’Italie en Tunisie, Fabrizio Saggio.
« Ce protocole d’accord est basé sur l’accord des deux parties sur la coopération dans le domaine numérique, dans le cadre de la coordination accrue des efforts internationaux dans les domaines de la sécurité de l’information, de la protection du cyberespace, de la garantie de la souveraineté numérique, du développement de la préparation, de l’augmentation de la vitesse de réponse et du niveau de vigilance pour assurer la détection précoce des cyber-risques et y faire face de manière efficace et efficace », indique le communiqué du ministère tunisien des Technologies.
Ce protocole, précise-t-on, vise en outre à renforcer l’échange d’expériences et d’expertise entre les deux institutions et leur permettre de développer des compétences spécialisées.
Faut-il le souligner, cet accord intervient deux semaines après la création en Tunisie de l’ANCS, en remplacement de l’Agence nationale de sécurité informatique (ANCI).
Lors de son allocution vendredi, le ministre tunisien des Technologies a salué l’importance de ce mémorandum et annoncé « la mise en place de mécanismes conjoints de coopération ».
A travers l’ANCS, a-t-il souligné, le gouvernement de Tunisie entend « renforcer la protection du cyberespace national, soutenir la confiance numérique et protéger les infrastructures vitales, dans le but d’atteindre un leadership dans le domaine numérique au niveau régional et international ».
Pour rappel, le 20 septembre dernier, l’entreprise publique de télécommunications, Tunisie Telecom, a annoncé avoir abandonné l’IPv4 puis déployé l’IPv6 (Internet Protocol version 6) sur son réseau. Une première dans le pays selon l’opérateur, qui permet l’accès au dernier standard en matière de protocole Internet.
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