En Algérie, l’essentiel du commerce extérieur de produits halieutiques est réalisé avec des pays européens. Dans le pays, l’exécutif veut améliorer la performance du secteur à travers un renforcement des exportations vers les autres pays africains.
L’Algérie veut tirer plus de 35 millions $ de ses expéditions de produits halieutiques vers les autres pays africains d’ici la fin 2023. C’est ce qu’a révélé, Ahmed Badani, ministre de la Pêche et des Productions halieutiques le 6 novembre.
L’annonce intervient alors que la production totale du secteur de la pêche et de l’aquaculture est attendue sur une croissance de 23 % d’une année sur l’autre pour s’établir à 120 000 tonnes. « Les principales exportations de produits halieutiques à l’état frais ou congelé concernent le thon rouge, les crustacés, les mollusques céphalopodes et certaines autres espèces de poisson », souligne M. Badani.
En outre, l’Algérie souhaite aussi renforcer le segment de la transformation des produits halieutiques qui concerne principalement deux espèces de poissons à savoir le thon et la sardine. « Des tentatives d’exportations de ces produits sur le continent africain sont en cours d’exploration et d’étude, notamment avec l’ouverture des filiales de 4 principaux établissements bancaires publics en Mauritanie et au Sénégal au cours de l’année », explique le ministre.
D’après les données officielles, l’Algérie dispose de 23 unités qui assurent annuellement 20 000 tonnes de produits halieutiques transformés. En Afrique, la Tunisie est la principale destination pour les produits halieutiques algériens. Selon les données compilées sur la plateforme Trademap, les pays africains n’ont compté que pour environ 10 % des expéditions en valeur de la filière algérienne qui ont totalisé 41,3 millions $ de recettes en 2022.
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