WILAYA ANNABA ALGERIA1
#Financement #ALGERIE
Agence Ecofin
samedi 25 novembre 2023 Dernière mise à jour le Samedi 25 Novembre 2023 à 07:00

Cette opération devrait se traduire par l’émergence de nombreuses plateformes de financement participatif, de projets innovants et à fort impact social.

L’activité de financement participatif, encore appelée crowdfunding, est désormais légale en Algérie, à travers la promulgation, le 25 octobre, d’un arrêté fixant les conditions d’agrément, d’exercice et de contrôle des conseillers en crowdfunding par le gouvernement.

Le document paru au journal officiel de la République algérienne stipule que l’exercice de l’activité de création et gestion d’une plateforme de placement de fonds du grand public dans des projets d’investissement participatif est soumis à l’obtention d’un agrément.

Les sociétés ainsi agréées devront proposer au grand public des projets dont le montant total n’excède pas 20 millions de dinars algériens (147 000 $) par an et par projet. Peuvent exercer cette activité, des sociétés de gestion de fonds d’investissement, des banques et établissements financiers agréés en qualité d’intermédiaires en opération de bourse, ainsi que des sociétés commerciales créées spécifiquement pour cette activité.

Pour chaque projet de financement participatif, le gestionnaire de la plateforme de crowdfunding devra publier la nature, le montant global du projet, les fonds à collecter par étape, les investisseurs éligibles, le mode de participation et de remboursement des projets souscrits.

Selon Yazid Benmouhoub, directeur général de la Bourse d’Alger, la promulgation du texte autorisant les activités de crowdfunding en Algérie permettra aux entreprises porteurs de projets innovants et à fort impact social de collecter des fonds auprès d’un large public et via une plateforme digitale. A la suite de la publication de ce texte, de nombreuses plateformes algériennes de crowdfunding pourront émerger.

Pour des analystes, cette initiative représente une avancée en matière de financements de projets dans le pays. Toutefois, le plafond décidé pour chaque projet de crowdfounding par an reste très bas.

Rappelons que l’Algérie emboite le pas au Maroc qui, en septembre dernier, a publié un ensemble de textes régissant l’activité de crowdfunding dans le Royaume.

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