Toudja توجة 03 Wilaya de Bejaia 2018
#Mines #ALGERIE
Agence Ecofin
jeudi 16 mai 2024 Dernière mise à jour le Jeudi 16 Mai 2024 à 07:00

L’Algérie possède d’importantes ressources de phosphates, de fer et de divers autres minéraux. Le secteur minier représente pourtant à peine 1% du PIB. Pour augmenter cette contribution, le gouvernement a initié depuis quelques années une série de réformes.

L’Algérie compte achever d’ici fin 2024 sa première carte minière. Lancé il y a près de deux ans, ce projet vise à identifier les principaux gisements miniers du pays, afin de favoriser leur mise en valeur à travers le développement de nouvelles mines, a indiqué lundi 6 mai, Fathi Oubrahim, chef de projet à la Société nationale de recherches et d’exploitations minières.

« La carte couvre 35 provinces et a nécessité un investissement d’environ 4,3 milliards de dinars [environ 32 millions $, Ndlr]. Cette carte permettra de lancer plusieurs projets d’exploitation des minerais du pays », a-t-il ajouté, relayé par Zawya. Malgré un sous-sol riche en diverses ressources minérales, le secteur minier algérien contribue à peine à 1% du PIB. Ces dernières années, les autorités d’Alger sont déterminées à augmenter cette contribution économique des Mines, à travers plusieurs projets phares. Il s’agit notamment de l’exploitation du minerai de fer de Gara Djebilet et d’une aciérie intégrée, du projet de phosphates de Bled El Hadba en partenariat avec la Chine, ou encore de l’exploitation du gisement de zinc-plomb de Tala Hamza. Parallèlement, le gouvernement a lancé une révision de la législation minière afin d’assouplir les conditions d’obtention des titres miniers et offrir des incitations fiscales aux investisseurs.

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