L’Algérie est le 2ème marché africain pour le sucre après l’Égypte. Alors que le pays importe la quasi-totalité de ses besoins, les perspectives pour les projets d’investissement dans la production locale sont prometteuses.
En Algérie, l’entreprise sucrière Tafadis, filiale du conglomérat industriel Madar, injectera plus de 80 milliards de dinars (595,8 millions $) dans la réalisation d’un projet de production sucrière dans la wilaya de Ouargla. L’annonce a été faite dans un communiqué publié le 20 août dernier par l’Agence algérienne de promotion de l’investissement (AAI).
Ledit projet porte sur la construction d’une unité de production de sucre à partir de la betterave sucrière dont la capacité de production n’est pas encore révélée. « En termes d’emplois, l’unité devrait permettre la création de plus de 600 postes directs, ainsi que de nombreux emplois saisonniers et indirects », souligne le communiqué. Il faut noter que dans le cadre de la réalisation de ce projet, l’entreprise Tafadis avait déjà signé en janvier dernier un mémorandum d’entente avec le groupe américain Reasol. L’ambition affichée par les responsables étant de produire « un sucre blanc 100 % algérien répondant aux meilleurs standards internationaux ».
Pour rappel, l’Algérie est le premier importateur africain de sucre avec des achats annuels avoisinant 2 millions de tonnes. En 2023, la facture de ses achats s’est élevée à plus de 931,7 millions $, selon les données compilées sur la plateforme Trade map.
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