Dans sa phase opérationnelle, le métro d’Alexandrie permettra selon la BERD de transférer une partie du trafic routier vers les rails, d'améliorer la qualité des transports publics et de réduire significativement les émissions de gaz à effet de serre.
Le cabinet du président égyptien Abdel-Fattah Al-Sissi a dévoilé un accord de prêt de 250 millions d’euros acté pour moderniser le métro électrique d’Alexandrie, dans le nord du pays. Le prêt obtenu chez la Banque asiatique d’investissement pour les infrastructures (BAII) constitue une tranche d’un investissement de 1,5 milliard d’euros, également pourvu par la Banque européenne pour la reconstruction et le développement (BERD), la Banque européenne d’investissement (BEI) et l’Agence française pour le développement (AFD).
Le projet vise à transformer le réseau ferré Abu Qir d’Alexandrie en une ligne de métro électrique sur laquelle seront érigés « un viaduc surélevé de Toson à Al Zahiria (13 stations surélevées et 8 stations à niveau), d’Abu Qir à Toson et de Kafr Abdou aux stations Misr ». L’investissement servira aussi à l’acquisition de véhicules ferroviaires électriques pour remplacer la flotte de type diesel exploitée sur cette ligne, afin de lancer une transition vers l’écomobilité.
Ce projet entre dans le cadre de la politique égyptienne pour son secteur des transports dont le volet chemins de fer intègre plusieurs lignes de TGV, de tramway et de skyway. Une révolution qui vise selon les autorités à rompre avec le passé négatif du transport ferroviaire national, marqué par de fréquents accidents. Le pays planifie aussi la construction d’unités de production locale de matériel ferroviaire pour densifier son parc et devenir un exportateur de trains, de pièces de rechange et d’autres composants ferroviaires.
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