Le Maroc voit sa croissance se maintenir à 2,4% en partie grâce à la demande intérieure 

L’économie marocaine a enregistré une croissance de 2,4% au deuxième trimestre 2024 contre 2,5% à la même période de 2023, selon des données publiées le 30 septembre par le Haut-commissariat au plan (HCP), l’organe national de la planification économique du royaume chérifien.

Les activités non agricoles ont enregistré une augmentation de 3,2% entre le 1er avril et le 30 juin 2024 alors que celles du secteur agricole ont baissé de 4,5%, a indiqué le HCP, soulignant que cette croissance a été « tirée par la demande intérieure » et « réalisée dans un contexte d’une inflation maîtrisée et d’un besoin de financement de l’économie nationale représentant 1,1% du PIB ».

La valeur ajoutée du secteur primaire marocain, corrigée des variations saisonnières, s’est contractée de 5 % au deuxième trimestre 2024, après une hausse de 1,2 % durant la période correspondante de 2023. Cette contraction est due à une baisse de 4,5 % de la valeur ajoutée de l’agriculture et de 14,7 % de celle de la pêche.

La valeur ajoutée du secteur secondaire a augmenté de 3,8 % entre le 1er avril et le 30 juin de l’année en cours contre une baisse de 2,4% durant la même période de l’année précédente. Cette progression découle notamment de la hausse des valeurs ajoutées de l’industrie d’extraction (23,6 %), du bâtiment et travaux publics (3,6 %) et des industries de transformation (2,9 %).

Le secteur tertiaire a, quant à lui, vu son taux de croissance ralentir, passant de 5 % au deuxième trimestre de l’année écoulée à 3,1 % durant la même période de l’année en cours, sous l’effet de la baisse des performances enregistrée dans plusieurs activités, dont l’hébergement et la restauration, le transport, l’entreposage et les services financiers et les assurances.