Dans le royaume, l’une des compagnies actives dans l’exploitation du métal a agrandi cette année sa mine Zgounder, lui permettant de viser une hausse d’au moins 36 % de sa production d’argent par rapport à 2023.
Dans les échanges de la nuit du 21 octobre sur le marché à terme CME, le prix de l’argent a établi un nouveau record à 34,25 dollars l’once. C’est le plus haut niveau de prix pour le métal précieux depuis 2012, offrant aux producteurs des perspectives de revenus plus élevées. En Afrique, le Maroc est le pays le mieux positionné pour en profiter à cause de la hausse des prix. Premier producteur d’argent sur le continent, le royaume dispose depuis juin d’une nouvelle usine de traitement sur l’une de ses plus grandes mines, Zgounder.
Cette dernière devrait livrer 2,6 à 3,2 millions d’onces en 2024, contre 1,9 million d’onces en 2023. Au deuxième trimestre 2024, son propriétaire canadien Aya Gold & Silver a annoncé une hausse de 42 % en glissement annuel de ses revenus Notons que le prix de l’argent augmente dans le sillage de l’or qui a atteint ce lundi un nouveau pic historique à 2751,70 dollars l’once. Considéré aussi comme un actif refuge, mais dans une moindre mesure que l’or, l’argent profite des mêmes facteurs de hausse que le métal jaune, notamment les risques géopolitiques au Moyen-Orient et l’élection américaine à venir. Alors que le prix de l’or pourrait atteindre 3000 dollars l’once en 2025, selon les analystes de la Commonwealth Bank of Australia et de Metals Focus, l’argent pourrait aussi progresser. « Nous prévoyons une nouvelle hausse de l’or avant la fin de l’année et jusqu’en 2025, date à laquelle le métal jaune pourrait atteindre un nouveau seuil psychologique de 3 000 $.
Soutenu par la stabilisation du secteur des métaux industriels, l’argent pourrait faire encore mieux […] ce qui pourrait lui permettre de viser les 40 $ l’année prochaine », explique Ole Hansen, responsable de la stratégie des matières premières pour Saxo Bank.
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