Dans un rapport publié il y a quelques jours sur les perspectives économiques en Afrique subsaharienne, le Fonds monétaire international (FMI) a alerté sur les risques de stagnation des économies pétrolières de la région.
Malgré un environnement économique global complexe marqué, entre autres par la multiplication des chocs, les pays pétroliers d’Afrique du Nord peuvent voir la croissance de leurs économies atteindre 4 % en 2025. Cette prévision est issue du rapport Regional Economic Outlook publié jeudi 31 octobre par le Fonds monétaire international (FMI), au sujet des perspectives économiques au Moyen-Orient, qui recouvre notamment les pays pétroliers d’Afrique du Nord, et en Asie Centrale. Au sujet des pays producteurs africains spécifiquement, l’instance financière internationale prévoit un rebond de leurs économies l’année prochaine, après que la croissance de ces dernières se soit maintenue dans une dynamique modérée autour de 2,1 % au terme de 2024.
Bien qu’il baisse ainsi de 0,6 % les perspectives de croissance pour 2024 par rapport aux prévisions d’avril, le FMI n’estime que l’inversion des coupes de production de l’OPEP+ et une diminution des défis liés à l’escalade de conflits peut être bénéfique pour les États concernés. Il s’agit en l’occurrence de l’Algérie, de l’Égypte, de la Libye et du Soudan. Une perspective soutenable par des réformes Alors que le contexte d’incertitude économique reste élevé pour chacun de ces pays et que des lacunes structurelles menacent de freiner la productivité de leurs économies à l’horizon de la prévision, le FMI pense qu’il faut accélérer les réformes et renforcer les perspectives de hausse future. Pour y arriver, il suggère de s’attaquer, entre autres aux défis du marché du travail, qui devraient s’intensifier en raison des changements démographiques. Ceci, à travers des mesures pour stimuler la création d’emplois, notamment celui des femmes et des jeunes.
« Les politiques qui mettent la dette sur une trajectoire de déclin durable sont essentielles pour les économies fortement endettées. Malgré une baisse de l’inflation et des attentes de modération continue, les décideurs doivent rester vigilants et maintenir leur concentration sur l’atteinte des objectifs d’inflation conformément à leurs cadres », a déclaré le FMI. Pour ce qui concerne leurs homologues d’Afrique Subsaharienne, l’instance financière penche pour la mise en œuvre d’initiatives proactives pour soutenir la croissance de leurs économies et en maintenir la compétitivité.
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