L’accord entre la Banque européenne pour la reconstruction et le développement (BERD) et la Qatar National Bank (QNB) permettra de faciliter leur accès au crédit et de stimuler la croissance de ce secteur.
La Banque européenne pour la reconstruction et le développement (BERD) a conclu avec Qatar National Bank (QNB), un accord portant sur un mécanisme de partage des risques d’une valeur maximale de 35 millions d’euros (37,3 millions $) destiné à soutenir les petites et moyennes entreprises (PME) en Egypte. Selon le communiqué de la BERD publié le 8 novembre, ce mécanisme couvrira jusqu’à 50% du risque pour les prêts, permettant ainsi à la QNB d’accorder jusqu’à 70 millions d’euros de financements aux PME d’Egypte. Ce projet est appuyé par une garantie de l’Union européenne dans le cadre du Fonds européen pour le développement durable plus (FEDD+).
Cette initiative vise à répondre à un déficit de financement pour les PME, en facilitant leur accès au crédit et en stimulant la croissance de ce secteur. La BERD introduira également un outil d’évaluation des risques climatiques pour aider la QNB à analyser et gérer les risques liés au changement climatique dans son portefeuille de prêts. Pour Mohamed Bedeir, directeur général de QNB Egypte, ce partenariat stratégique est porteur d’un impact significatif pour l’économie locale. « Aujourd’hui, le portefeuille de coopération entre QNB Egypte et la BERD s’élèvera à environ 830 millions de dollars américains, ce qui reflète la profondeur de notre partenariat stratégique », a-t-il déclaré. Les PME égyptiennes contribuent à hauteur de 43% au produit intérieur brut (PIB) et génèrent plus de 75% des emplois, selon l’Agence égyptienne de développement des micro, petites et moyennes entreprises (MSMEDA).
Cependant, elles rencontrent des difficultés récurrentes en matière de financement. Face à ces enjeux, le gouvernement égyptien a mis en place plusieurs réformes, dont l’augmentation du ratio de prêts aux PME à 25% des portefeuilles bancaires, ainsi que des mesures visant à simplifier l’accès au crédit et à utiliser des données alternatives pour évaluer les risques.
Réagissez à cet article