Le gouvernement veut poursuivre les initiatives en faveur du développement des TIC. En 2023, le pays affichait un indice de développement des TIC de 77,2 sur 100 selon l’Union internationale des télécommunications.
Le ministère tunisien des Technologies de la communication a prévu 81,58 millions de dinars (25,93 millions $) pour ses investissements au titre de l’exercice 2025. Cela représente 44 % du budget total du département ministériel qui s’élève à 184 millions de dinars. C’est ce qu’a révélé le ministre Sofiene Hemissi, la semaine dernière, lors d’une plénière commune entre l’Assemblée des représentants du peuple (ARP) et le Conseil national des régions et des districts (CNRD).
Le budget du ministère se compose principalement de 39 millions de dinars provenant des ressources de l’Etat et de 100 millions de dinars issus du Fonds de développement des télécommunications et des TIC. A cela s’ajoutent 45 millions de dinars d’emprunts extérieurs, dont 25 millions de la Banque africaine de développement (BAD) et 20 millions de la Banque internationale pour la reconstruction et le développement (BIRD).
Pour 2025, le ministère des Technologies de la communication oriente ses investissements vers le développement. Les priorités du programme incluent la numérisation de l’administration publique ; le développement de l’économie numérique ; le soutien à l’innovation et à l’entrepreneuriat numérique ; le lancement du Prix du président de la République pour l’excellence numérique ; le renforcement des infrastructures de télécommunications ; la consolidation de la cybersécurité ; le développement des compétences technologiques…
Ces différentes initiatives devraient permettre à la Tunisie de poursuivre sa transformation numérique, dont il a fait un pilier du développement socioéconomique. La Tunisie occupe la première place en Afrique du Nord et la troisième au niveau continental en matière d’administration électronique, d’après le rapport « E-Government Survey 2024: Accelerating Digital Transformation for Sustainable Development » du Département des affaires économiques et sociales des Nations unies (DAES). Le pays affiche un indice de 0,6935 sur 1, supérieur à la moyenne africaine de 0,4247.
« Le secteur des technologies de la communication revêt une importance particulière dans le cadre du programme socioéconomique du gouvernement, étant donné le rôle central de la numérisation des services publics dans la facilitation de la relation entre le citoyen, d’une part, et l’administration et l’entreprise économique, d’autre part, et dans l’amélioration du climat des affaires pour les entreprises notamment les PME et les start-up », a déclaré Sofiene Hemissi.
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