Torch against the sky. Incineration of associated gas in oil production
#Gaza #Hydrocarbures #Infrastructures #Investissement #ALGERIE
Agence Ecofin
mardi 7 janvier 2025 Dernière mise à jour le Mardi 7 Janvier 2025 à 07:00

L’année dernière, la majorité des pays producteurs de gaz n’ont pas réussi à réduire significativement le torchage de gaz naturel, une situation persistante due à l’insuffisance des infrastructures et au manque d’investissements.

L’Algérie se positionne pour s’établir comme un leader mondial en matière de réduction du brûlage de gaz à la torche. C’est ce que suggère le Global Gas Flaring Tracker Report publié par le groupe de la Banque Mondiale en juin 2024.

Cette idée s’appuie sur les progrès de l’État dans ce domaine en 2023 par rapport à l’année précédente. Cette année-là, l’Algérie s’est illustrée comme le pays où le torchage du gaz, pratique consistant à brûler le gaz naturel faute d’infrastructures adéquates pour son captage et son utilisation, a le plus reculé.

« La réduction la plus importante du torchage en 2023 a été observée en Algérie, où les volumes de torchage ont diminué de 0,4 milliard de m³ [5 %] », lit-on dans le document. Plus largement, les performances de l’Algérie en matière de réduction du torchage de gaz n’ont cessé de progresser ces quatre dernières années, grâce à l’engagement de Sonatrach, l’entreprise publique des hydrocarbures, dans des projets de récupération du gaz torché.

C’est notamment le cas d’initiatives concernant le gisement de Hassi Messaoud, le plus grand champ pétrolifère du pays, ainsi que d’autres gisements de moindre ampleur comme ceux de Tiguentourine, Ohanet et Tin-Fouye-Tabankort.

Bien que la Banque considère que cette pratique continuera de gagner du terrain à travers le monde en raison, entre autres, du faible engagement à traiter le gaz associé comme une ressource à part entière plutôt que comme un sous-produit, elle pense que le torchage du gaz continuera de baisser en Algérie.

Il reste à l’Algérie à promouvoir les investissements nécessaires pour maintenir cette dynamique. Relever les défis en matière de financement constitue, selon une analyse des experts de Rystad Energy, le moyen pour le pays de limiter le « gaspillage considérable de ressources » et l’impact sur l’environnement que représente le torchage du gaz.

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