L’exploitation du potentiel gazier du Maroc constitue un axe stratégique de sa politique énergétique. Le combustible est essentiel pour l’atteinte des objectifs de transition énergétique du royaume.
Conformément à son ambition en matière de transition énergétique, le Maroc va s’engager dans une réforme de son secteur énergétique caractérisée par l’introduction, mercredi 8 janvier, d’un projet de loi ciblant de manière spécifique l’industrie du gaz naturel.
Le texte transmis par le ministère de la Transition énergétique au gouvernement a pour ambition de moderniser ce secteur en établissant un cadre juridique qui structure et régit l’approvisionnement, le transport, mais aussi la distribution du combustible à travers le royaume.
Pour y arriver, la législation envisagée prévoit la création d’un gestionnaire public qui aura pour cahier des charges de superviser la gestion, la régulation et la maintenance des infrastructures de transport, tout en assurant leur bon fonctionnement et leur développement à long terme.
Elle permettra également de clarifier les règles, conditions et obligations régissant les opérations des négociants, fournisseurs et distributeurs de gaz naturel en établissant les modalités de calcul des prix du gaz basés sur des coûts de transport, de stockage, de distribution et d’accès au réseau.
Ceci devrait en théorie profiter aux consommateurs qui en vertu de la loi envisagée auront le droit de choisir librement leur fournisseur, de changer d’opérateur en toute transparence, et d’être informés de toute modification des conditions contractuelles d’approvisionnement.
En réglementant les différentes étapes de la chaîne d’approvisionnement en gaz naturel, le Maroc s’engage à renforcer la transparence et la compétitivité du secteur.
Une perspective qui peut permettre à l’État de renforcer son attractivité pour les investissements gaziers essentiels pour la concrétisation de ses objectifs en matière de transition énergétique.
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