L’huile d’olive compte parmi les huiles comestibles les plus chères sur le marché international. Avec la reprise de l’offre mondiale en 2024/2025, la Tunisie, leader des exportations en Afrique, compte bien conquérir de nouveaux marchés.
En Tunisie, le Centre de promotion des exportations (Cepex) a organisé le 14 janvier à Tunis 150 rencontres B2B (Business-to-Business) entre des représentants de 25 entreprises tunisiennes exportatrices d’huile d’olive et une délégation de représentants de 6 entreprises libyennes et algériennes.
Cette démarche, rapportée par les médias locaux, vise notamment à développer les exportations de la denrée vers ces deux marchés considérés comme stratégiques pour la diversification des destinations commerciales.
Il faut noter que le pays du jasmin exporte principalement sa production vers l’Union européenne. Les données compilées sur la plateforme Trade Map indiquent en effet que le bloc économique européen a absorbé plus de 70 % du volume des expéditions de l’industrie oléicole tunisienne, qui s’est établi à plus de 188 000 tonnes d’une valeur d’environ 1,2 milliard $ en 2023.
Des efforts de diversification prévus en dehors de l’Afrique
S’exprimant sur la stratégie nationale de l’huile d’olive le lundi 13 janvier dernier, Samir Abid, ministre du Commerce, a révélé qu’en dehors de l’Algérie et de la Libye, la Tunisie cible également la Russie, l’Asie, les pays du Golfe et les marchés européens non traditionnels tels que le Royaume-Uni et la Suisse pour diversifier ses débouchés.
Rappelons que, dans le pays d’Afrique du Nord, l’industrie oléicole table sur une hausse de 53,5 % de son volume exportable à 300 000 tonnes au cours de la campagne de commercialisation de 2024/2025.
Pour les autorités, le principal défi en 2024/2025 sera de mieux valoriser la denrée dans un contexte de rebond de l’offre mondial susceptible de faire baisser les prix sur le marché international.
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