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#DeveloppementDurable #Hydrogene #ALGERIE
Agence Ecofin
mercredi 5 février 2025 Dernière mise à jour le Mercredi 5 Février 2025 à 07:00

Avec ses ressources et sa situation géographique, l’Algérie dispose de plusieurs atouts pour devenir un important acteur régional et international dans le développement de l’hydrogène, notamment l’hydrogène vert.

Le ministre algérien de l’Énergie, Mohamed Arkab a participe le 21 janvier à Rome au sommet inaugural des pays impliqués dans le projet SoutH2 Corridor. Ce projet vise à établir un corridor dédié au transport de l’hydrogène vert entre l’Afrique du Nord et l’Europe.

Le sommet, auquel participent la Commission de l’Union européenne et la Suisse en tant qu’observateurs, vise à renforcer la coopération dans les domaines des énergies renouvelables et du développement de l’hydrogène vert entre les pays concernés. A travers sa participation, l’Algérie « renouvelle son engagement à renforcer la coopération régionale et internationale pour atteindre les objectifs de l’énergie propre et du développement durable » a déclaré Mohamed Arkab.

Le SoutH2 Corridor repose sur un pipeline de 3300 km intégrant des infrastructures déjà existantes et de nouvelles constructions, pour transporter annuellement jusqu’à 4 millions de tonnes d’hydrogène vert. La majorité des infrastructures utilisées seront réaménagées, réduisant ainsi les coûts de transport. L’objectif est de couvrir plus de 40% des besoins d’importation de l’UE en hydrogène renouvelable, conformément aux ambitions du plan REPowerEU.

Le corridor s’inscrit aussi dans le cadre de l’European Hydrogen Backbone, un réseau destiné à garantir la sécurité énergétique et à réduire les émissions de CO₂ du vieux continent. Les principaux hubs industriels d’Italie, d’Autriche et d’Allemagne bénéficieront de cet hydrogène produit à faible coût grâce aux ressources solaires et éoliennes d’Afrique du Nord.

Avec une mise en service prévue pour 2030, le SoutH2 Corridor positionne l’Algérie comme acteur clé du paysage énergétique mondial. En plus de répondre aux besoins européens, ce projet renforce les capacités de production du pays et ouvre la voie à une croissance économique verte. Le rôle de l’Algérie pourrait également attirer de nouveaux investissements étrangers, accélérant la transition énergétique du pays.

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