Avec une population estimée à plus de 104 millions d’habitants et un taux de croissance démographique de 1,55%, la demande en logements en Egypte ne cesse de croître. D’après le ministère du Logement, au moins 600 000 nouvelles unités sont nécessaires chaque année pour répondre aux besoins.
Le président égyptien Abdel Fattah Al-Sissi a ordonné le lancement de procédures visant à offrir 400 000 logements aux familles à faible et moyen revenus. L’annonce a été faite à l’issue d’une réunion avec le Premier ministre Mustafa Madbouli et le ministre du Logement Sharif Al-Sherbiny, consacrée à l’état d’avancement des projets immobiliers du gouvernement.
Selon un communiqué publié le 10 mars 2025 par la présidence, ces logements seront réalisés dans le cadre des programmes « Logement de tous les Egyptiens », « Dyarna » et « Shadows ». Cette initiative s’inscrit dans une stratégie plus large visant à améliorer les conditions de vie des citoyens.
L’accès à la propriété reste un défi en Egypte. Selon le Centre pour le financement du logement abordable en Afrique (CAHF), de nombreux Egyptiens peinent à acquérir un logement en raison des prix élevés de l’immobilier, d’une pénurie de logements abordables, de lourdeurs administratives et de problèmes de propriété foncière.
Avec une population estimée à plus de 104 millions d’habitants et un taux de croissance démographique de 1,55%, la demande en logements ne cesse de croître. D’après le ministère du Logement, au moins 600 000 nouvelles unités sont nécessaires chaque année pour répondre aux besoins.
Face à ces défis, le gouvernement égyptien a mis en place plusieurs initiatives, notamment les programmes « Votre maison en Egypte » et « Beit Al-Watan ». D’autres mesures incluent la simplification des démarches administratives, des réformes économiques pour stabiliser le marché immobilier, ainsi que des investissements dans les infrastructures afin d’accompagner le développement urbain du pays.
Parallèlement, l’exécutif a récemment relevé le salaire minimum à 7000 livres égyptiennes (138,3 $) pour les secteurs public et privé, alors que le pays enregistre une baisse du chômage et de l’inflation. Entre 2014 et 2024, le taux de chômage a reculé à 5,6 %, tandis que l’inflation urbaine est passée de 24 % en janvier 2025 à 12,8 % en février 2025.
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