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Agence Ecofin
Hier Dernière mise à jour le Samedi 16 Août 2025 à 07:10

Au Sénégal, le maïs est la troisième céréale produite et consommée après le riz et le mil. Le pays, qui cible l’autosuffisance, a encore recours aux importations massives pour satisfaire la demande croissante sur son marché intérieur.

Au Sénégal, la Direction générale des entreprises agricoles de Turquie (TIGEM) veut aménager une ferme agricole sur une superficie de 500 hectares au profit de la filière maïs. Le projet, annoncé le 8 août dernier dans un communiqué publié par Mabouba Diagne, ministre de l’Agriculture, s’inscrit dans un partenariat public-privé visant à doter le pays d’un centre d’excellence pour l’expérimentation des pratiques agricoles modernes et la production locale de semences certifiées à haut rendement.

Les travaux, dont la durée est prévue sur une période de 12 mois, marquent une nouvelle étape dans la coopération agricole entre le Sénégal et la Turquie. Selon M. Diagne cette ferme sera équipée des dernières générations de machines et d’infrastructures d’irrigation et servira de modèle pour la production nationale de maïs.

« Ce projet, qui se veut également une ferme-école, formera les producteurs et les techniciens aux techniques agricoles innovantes et durables. », peut-on aussi lire dans le communiqué.

À travers ce nouveau partenariat, l’objectif des autorités sénégalaises est d’accroître la productivité et la production locale de maïs qui peine à suivre la demande croissante. Selon les données compilées par l’Agence nationale de la statistique et de la démographie (ANSD) les importations sénégalaises de maïs ont augmenté de 19 % en 2024 pour atteindre 512 740 tonnes, et de près de 59 % en l’espace de 5 ans depuis 2020 (323 439 tonnes).

Le projet devrait aussi soutenir l’ambition du gouvernement d’atteindre des rendements de 5 tonnes par hectare dans la filière. Dans la deuxième économie de l’UEMOA, la culture de maïs couvrait 172 200 hectares en 2023/2024, affichant un rendement moyen de 3,29 tonnes par hectare d’après l’ANSD.

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