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Agence Ecofin
mardi 29 octobre 2024 Dernière mise à jour le Mardi 29 Octobre 2024 à 07:00

Dans le cadre du projet de Loi de finances 2025, le gouvernement marocain ambitionne de mettre l’accent sur les investissements publics notamment dans le secteur social, afin de stimuler le développement du pays tout en améliorant les conditions de vie des populations.

Le gouvernement marocain s’apprête à injecter un montant de 340 milliards de dirhams (34,4 milliards de dollars) dans ses investissements publics en 2025. L’annonce a été faite par Nadia Fettah Alaoui (photo), ministre de l’Economie et des Finances, lors de la présentation du projet de Loi de finances (PLF) 2025 devant le Parlement. Selon les informations rapportées par les médias locaux, ce budget sera réparti entre plusieurs entités, notamment les établissements publics, les comptes spéciaux du Trésor, le fonds Mohammed VI pour l’investissement, ainsi que les collectivités territoriales et un fonds spécial dédié à la gestion des effets du récent séisme. Les secteurs prioritaires de ces investissements incluent les infrastructures et les services de base tels que l’énergie, les télécommunications, l’habitat, l’agriculture, l’eau potable et les transports.

Ce plan s’inscrit dans une stratégie globale visant à stimuler le développement du pays tout en améliorant les conditions de vie des populations. « Le gouvernement s’orientera vers l’adoption d’un nouveau modèle de croissance économique, axé davantage sur l’augmentation de la productivité et une meilleure répartition de l’investissement, en favorisant une contribution plus forte du secteur privé et en renforçant la résilience de l’économie nationale grâce à une base de production plus diversifiée et génératrice d’emplois », a rapporté l’Agence marocaine de presse (MAP) citant la ministre Fettah. Le soutien à l’emploi figure également parmi les axes stratégiques du PLF 2025. Le gouvernement a alloué 14 milliards de dirhams pour soutenir l’emploi à travers trois axes principaux. Il s’agit de stimuler l’investissement dans des secteurs créateurs d’emplois, de renforcer les programmes d’insertion professionnelle et d’atténuer les effets de la sécheresse, particulièrement sur l’emploi rural. Cette démarche vise à lutter contre le chômage, en particulier chez les jeunes, tout en renforçant la résilience du marché du travail.

Ces dernières années, le Royaume chérifien a mis en place une série de mesures pour encourager l’investissement, notamment à travers la charte de l’investissement, le développement de zones franches, des incitations fiscales pour les nouvelles industries, et une orientation stratégique des fonds vers des secteurs clés comme l’agroalimentaire, l’aéronautique, les énergies renouvelables, l’automobile et les nouvelles technologies. Dans le cadre du PLF 2025, le gouvernement table sur une croissance de 4,6% en 2025, contre une estimation de 3,3% pour 2024, soutenue par une dynamique positive dans les secteurs non agricoles et une amélioration des perspectives mondiales. Le déficit budgétaire quant à lui, est attendu en baisse à environ 4% en 2024 contre 4,3% en 2023, en raison d’une hausse des recettes fiscales qui ont augmenté de 11,9% à fin septembre dernier par rapport à la même période de l’année précédente.

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