Avec le renouvellement de son parc de bus, l’Algérie entend améliorer la qualité du service de transport collectif tout en réduisant les coûts d’entretien et les risques sécuritaires.
L’Algérie exécute un plan pour remplacer 5400 bus de transport public de plus de 30 ans d’âge au cours des six prochains mois, a révélé le ministre des Transports Saïd Sayoud. L’opération constitue la première phase d’un plan global visant à renouveler progressivement le parc de 84 000 bus circulant dans le pays.
Ce plan dévoilé fin 2024 s’accompagne de mesures destinées à en faciliter l’exécution. Une nouvelle loi autorise désormais l’importation de bus de moins de cinq ans, tandis que des incitations ciblent le développement de l’industrie automobile locale. L’objectif est double : renforcer le confort et la sécurité des passagers, et moderniser le sous-secteur du transport collectif.
En parallèle, le ministère des Transports avait présenté un plan de mobilité urbaine prévoyant la mise en service de 130 lignes de bus à confier à des opérateurs privés et 45 lignes à gérer par l’Établissement public de transport urbain et suburbain d’Alger (Etusa). La modernisation et l’agrandissement du parc national de bus devraient ainsi s’articuler autour des politiques publiques de mobilité intégrée axées notamment sur la multimodalité.
Outre les lignes de bus, des projets concernent l’extension du réseau ferroviaire, la consolidation du tramway devenu depuis 2011 un pilier de la mobilité à Alger, ainsi que la rénovation des téléphériques. Conformément à la feuille de route adoptée en novembre 2023, ces derniers devraient être modernisés dans plusieurs grandes villes dont Alger, Constantine, Tizi Ouzou, Oued Koreich, Tlemcen, Blida et Annaba.
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