Algérie : Plantation de près de 2,3 millions d’arbres résistants à la sécheresse à l'horizon 2023
#Ecologie #Environnement #ALGERIE
Fiona Urbain
lundi 30 novembre 2020 Dernière mise à jour le Lundi 30 Novembre 2020 à 11:31

Le ministère de l'Agriculture et du Développement rural prévoit la plantation de près de 2,3 millions d’arbres fruitiers résistants à la sécheresse à l'horizon 2023, parallèlement à l'opération de mise en terre de 31,5 millions de plants d’arbres durant la campagne 2020/2021.

En Algérie, les services des forêts prévoient, au titre d’un programme de développement d’arbres fruitiers résistants à la sécheresse la “production de plus de 2,3 millions d’arbres fruitiers, dont un million de plants de caroubiers, à l’horizon 2023”.

Un total de 500 000 plants de caroubiers, oliviers, pistachiers, amandiers et châtaigniers, seront produits d’ici le premier trimestre de l’année prochaine.

Ce programme, inscrit au titre de la politique du secteur visant à développer, valoriser et protéger les espaces forestiers, a pour objectif d’”améliorer les conditions de vie des populations rurales”, à l’instar d’autres programmes dédiés à l’encouragement de la création d’unités de petit élevage et d’apiculture.

L’Algérie est dotée d’un couvert végétal riche et diversifié s’étendant sur une surface de plus de quatre millions d’hectares, dont 1,42 million d’hectares de forêts. Soixante-neuf pour cent (69 %) de cet espace forestier est occupé par le pin d’Alep et 21 % par le chêne-liège, alors que 280.000 ha ont été réservés à des essences nouvellement plantées. A cela s’ajoutent 2,41 millions d’hectares de maquis.

Un document du ministère de l’Agriculture et du Développement rural a fait cas d’une perte, cette année, de plus de 41.000 ha du couvert végétal national, suite aux incendies de forêts qui s’étaient déclarés dernièrement.

La ressource forestière a enregistré, en outre, selon la même source, une importante dégradation ces dernières années en raison du surpâturage, l’exploitation illégale, l’extension urbaine et les feux de forêts, qui ravagent annuellement près de 30.000 ha de végétations.

A cela s’ajoutent des facteurs naturels qui ont accentué cette dégradation, dont le changement climatique à l’origine de vagues de chaleur et de sécheresse récurrentes qui réduisent et/ou perturbent le rôle des écosystèmes, est-il déploré dans le même document.

Selon la même source, les services des forêts prévoient la plantation de plus de 30.000 ha à l’horizon 2024, dont 19.356 ha destinés au renouvellement des espaces forestiers dégradés suite aux incendies, et 11.000 ha au titre du programme d’aménagement des bassins-versants et de lutte contre la dégradation des terres dans les zones steppiques et sahariennes.

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