2021 était prévue pour favoriser une reprise soutenue de la demande pétrolière et de la mobilité notamment avec le début des campagnes de vaccination contre le coronavirus. L’OPEP+ craint que la nouvelle variante du virus assombrisse cette perspective.
Le 2 février, le Comité technique conjoint (JTC) de l’OPEP+ s’est réuni par vidéoconférence pour discuter des questions relatives aux perspectives du marché mondial du pétrole. Selon son évaluation, la demande mondiale de pétrole devrait enregistrer une hausse de 5,6 millions de barils par jour cette année, contrairement à une précédente prévision qui tablait sur une croissance de 5,9 millions de barils par jour.
Cette révision à la baisse s’explique essentiellement par l’apparition de nouvelles variantes de la Covid-19 et son potentiel impact sur la mobilité et donc la demande. Malgré les campagnes de vaccination qui ont démarré et qui avaient permis au baril de rebondir, ce nouveau développement de la pandémie rend méfiants les acteurs du secteur.
Mohammad Barkindo, secrétaire général de l’OPEP, a fait remarquer que le marché du brut est« actuellement en récession » et espère tout de même que 2021 sera une année fructueuse pour la demande globale.
Par ailleurs, plusieurs membres du cartel s’étant engagés à respecter les quotas de réduction afin de retrouver une certaine stabilité entre l’offre et la demande, n’ont pas adhéré à 100 % aux quotas au terme du mois de décembre 2020. La production a alors, excédé les niveaux requis de 72 000 barils par jour en moyenne.
Le meilleur élève du groupe est sans doute l’Arabie Saoudite qui compte réduire unilatéralement sa production de 1 million de barils par jour en février et en mars, ce qui pourrait porter à 10 millions de barils par jour, l’ensemble des réductions de production du groupe. On s’attend à un rebond conséquent des prix pendant cette période.
Source Agence Ecofin
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