L’Office chérifien des phosphates (OCP) est l’un des piliers de l’économie marocaine. La compagnie qui a enregistré de bons résultats en 2020, a bien démarré son exercice 2021.
Au Maroc, l’Office chérifien des phosphates (OCP) a réalisé un excellent premier trimestre 2021 achevé le 31 mars dernier. Dans son rapport financier pour la période publié le 20 mai dernier, l’entreprise a annoncé notamment un chiffre d’affaires en hausse de 16,4 % à 14,3 milliards de dirhams (1,6 milliard $).
Cette bonne performance est attribuable à la hausse des volumes exportés dans toutes les catégories de produits (engrais phosphaté, acide phosphorique et roche phosphatée essentiellement) ainsi qu’à des prix plus élevés sur le marché, tirés par une demande soutenue.
Avec l’amélioration des tarifs d’écoulement de ses produits, l’OCP a pu largement compenser la hausse des coûts d’approvisionnement en matières premières comme le soufre, ce qui s’est traduit par une hausse de la marge brute à 9,2 milliards de dirhams (+23 %). Par ailleurs, l’entreprise a enregistré un EBITDA en hausse de 60 % à 5,3 milliards de dirhams grâce à une meilleure efficacité dans ses opérations.
Si ces différents indicateurs dans le vert démontrent de la solidité financière du groupe, il faut souligner toutefois que les dépenses d’investissement (CAPEX) du groupe ont baissé de 17,6 % à 1,75 milliard de dirhams sur la période étudiée. Il s’agit de la première fois que l’enveloppe en CAPEX sur le premier trimestre passe sous la barre des 2 milliards de dirhams depuis 2017.
Déjà sur les 3 dernières années, le CAPEX pour cette période d’activité n’a cessé de chuter passant de près de 4 milliards de dirhams en 2017 à 2,4 milliards de dirhams en 2019 puis à 2,1 milliards de dirhams en 2020.
Pour rappel, l’OCP possède notamment 24 % des parts du marché mondial des engrais phosphatés contre 49 % pour l’acide phosphorique. Le groupe possède près de 20 000 collaborateurs sur tous les continents.
Réagissez à cet article