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Denys Bédarride
jeudi 3 juin 2021 Dernière mise à jour le Jeudi 3 Juin 2021 à 16:52

La Commission nationale pour la prise en charge des femmes victimes de violence a organisé ce 31 mai 2021 la présentation de son premier rapport annuel qui retrace le bilan de ses actions et propositions en vue de promouvoir la prise en charge des femmes victimes de violence au Maroc, en accord avec les objectifs fixés par la loi n° 103.13 sur la lutte contre les violences faites aux femmes.

En 2019, plus de 7,6 millions de femmes, soit 57,1%, ont subi au moins un acte de violence, tous contextes et formes confondus. Le contexte conjugal demeure l’espace de vie le plus marqué par la violence et la violence psychologique reste la forme la plus répandue.

Avec une prévalence de 46,1% (5,3 millions de femmes), le contexte conjugal est le premier espace de violence envers les femmes. Dans le milieu professionnel, elles sont 15,1% des femmes qui ont été victimes de violence dans l’exercice de leurs activités. Dans l’espace public, 12,6% de femmes ont subi un acte de violence.

Maroc : Publication du premier rapport de la Commission nationale pour la prise en charge des femmes victimes de violence

La Commission nationale pour la prise en charge des femmes victimes de violence est un instrument national spécialisé, doté de l’indépendance administrative et décisionnelle, conformément aux dispositions de la loi 103.13 relative à la lutte contre la violence faite aux femmes et son décret d’application. Mise en place par le Chef du gouvernement le 05 septembre 2019, la Commission Nationale est présidée par Zhour El Horr et composée de 19 membres représentants et représentantes des départements gouvernementaux et administrations centrales concernés par les violences faites aux femmes. 

Cette initiative bénéficie du soutien du programme conjoint entre l’Union européenne et le Conseil de l’Europe intitulé “Soutien régional à la consolidation des droits de l’homme, de l’État de droit et de la démocratie dans le sud de la Méditerranée” (Programme Sud IV), co-financé par les deux organisations et mis en œuvre par le Conseil de l’Europe.

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