mercredi 9 juin 2021
Dernière mise à jour le Mercredi 9 Juin 2021 à 09:30
Les autorités libyennes du secteur pétrolier multiplient les contacts avec les compagnies présentes dans le pays pour qu’elles investissent davantage. Ceci permettra d’atteindre les nouveaux objectifs de production et de générer assez de liquidités pour stabiliser l’économie.
Plusieurs responsables du producteur espagnol Repsol ont rencontré des dirigeants de la société publique libyenne du pétrole (NOC) pour discuter de la façon dont les deux parties vont renforcer leur coopération dans le pays. Au cours des échanges, les participants ont discuté de la création d’une usine de liquéfaction pour fournir du gaz de cuisson aux localités voisines du champ de Sharara, le plus grand périmètre producteur d’hydrocarbures de la Libye.
Respsol contrôle 32 % du champ et en est l’opérateur aux côtés de l’autrichien OMV et du français TotalEnergies. Il devrait s’agir d’une unité de liquéfaction à petite échelle. Si ces discussions aboutissent, les deux entreprises vont signer un protocole d’accord au cours des prochains mois.
En parallèle, elles ont abordé la réduction des opérations de brûlage et les émissions de carbone comme une question prioritaire dans le nouveau schéma de coopération qu’elles vont mettre en œuvre. A cet effet, elles ont poursuivi des discussions existantes sur le lancement d’un projet de production d’électricité via le solaire et la possibilité de l’utiliser dans les opérations de l’entreprise sur ses différents sites.
Repsol devrait se doter d’un centre de surveillance des puits au siège de la NOC au cours des prochains mois. Cela lui permettra de mieux suivre et améliorer en collaboration avec son partenaire public, la production du champ d’El Sharara.
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