mardi 29 juin 2021
Dernière mise à jour le Mardi 29 Juin 2021 à 12:38
L’Office chérifien des phosphates (OCP) est l’un des principaux acteurs sur le marché mondial des engrais. Après une année financière 2020 fructueuse malgré le coronavirus, le groupe accélère ses plans de développement.
L’Office chérifien des Phosphates (OCP) a signé le 28 juin un accord de financement de 100 millions $ avec la Société financière internationale (SFI). Cette enveloppe devrait permettre à la filiale africaine du groupe marocain (OCP Africa) de développer ses opérations dans plusieurs pays du continent.
Le premier producteur mondial de phosphates envisage notamment de renforcer sa chaîne logistique et la fourniture d’engrais adaptés aux sols et aux cultures en Afrique de l’Ouest (Côte d’Ivoire, Nigéria, Ghana et Sénégal) et en Afrique de l’Est (Ethiopie et Tanzanie). L’appui de la SFI servira aussi au financement de nouvelles initiatives d’accompagnement des agriculteurs locaux dans les pays ciblés.
« Ce nouvel accord nous permettra de soutenir plus de cultures, plus d’agriculteurs, plus de communautés, plus d’écosystèmes, et nous aidera à mieux nourrir la planète. Il s’agit d’une nouvelle étape vers la réalisation de notre objectif commun visant le développement d’une agriculture durable en Afrique pour permettre au continent de jouer pleinement son rôle en matière de sécurité alimentaire mondiale », explique Mostafa Terrab (photo), Président-Directeur Général de l’OCP.
Il s’agit du second soutien d’envergure obtenu par le groupe marocain cette année, après l’enveloppe de 350 millions $ octroyée par la Banque africaine d’import-export (Afreximbank) en mars dernier et qui sera échelonnée sur 7 ans. Pour rappel, l’OCP a réalisé un chiffre d’affaires de 5,9 milliards $ en 2020. Elle est présente dans 16 pays africains et emploie globalement 21 000 personnes.
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