L’Organisation des pays exportateurs de pétrole (OPEP) et ses dix alliés ont confirmé leur plan d’augmenter la production de 400 000 barils par jour dès le mois d’août
#Cooperation #Economie #Petrole #EchangesMediterraneens
Agence Ecofin
mardi 20 juillet 2021 Dernière mise à jour le Mardi 20 Juillet 2021 à 11:34

Début juillet, l’OPEP et ses 10 alliés n’ont pas réussi à mettre à jour leur accord sur les quotas d’approvisionnement du marché, en raison d’un désaccord interne. L’indécision qui a suivi cette situation a affecté le marché qui craignait une implosion au sein du groupe. 

Le 18 juillet, l’Organisation des pays exportateurs de pétrole (OPEP) et ses dix alliés ont confirmé leur plan d’augmenter la production de 400 000 barils par jour, à partir du mois d’août jusqu’en décembre. Ce mécanisme permettra d’alimenter convenablement la reprise économique, dans un contexte d’atténuation de la covid-19 à l’échelle globale.

A cet effet, la brouille entre l’Arabie saoudite et les Emirats arabes unis est définitivement close et Abou Dhabi pourra porter sa production à plus de 3,5 millions de barils, après avril 2022. Outre les Emirats, le plafond de production sera relevé au niveau de quatre pays. Il s’agit de l’Irak, le Koweït, la Russie et l’Arabie saoudite.

Pour l’instant, le cartel a refusé de donner plus de détails sur la manière dont les nouveaux quotas ont été dispatchés. D’après le ministre saoudien de l’Energie, Abdelaziz ben Salmane, les parties recherchent toujours le consensus à ce niveau. Néanmoins, les autorités russes ont annoncé qu’elles augmenteront la production nationale de 100 000 barils par jour.

Les parties prenantes ont également reporté à décembre 2022, la date prévue pour la fin de la mise en œuvre des quotas de réduction, initialement prévue pour avril 2022.

Aujourd’hui, l’OPEP+ pompe 5,8 millions de barils par jour de moins qu’avant la pandémie. Si elle espère que la demande atteigne les niveaux pré-pandémiques en fin 2022, elle a publié une étude la semaine dernière selon laquelle, la demande devrait grimper d’au moins 3,3 millions de barils par jour l’année prochaine.

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