Algérie-Niger : La Transsaharienne entre Lagos et Alger, un projet pharaonique de 9 600 km qui va interconnecter 6 pays, Tunisie, Algérie, Mali, Niger, Tchad et Nigeria avance
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Agence Ecofin
jeudi 12 août 2021 Dernière mise à jour le Jeudi 12 Août 2021 à 09:34

La transsaharienne Alger-Lagos, l’une des 10 principales routes transafricaines, poursuit son implémentation. Le Niger comme chacun des 6 Etats concernés par le projet vient de franchir un pas essentiel quant à l’une des sections du réseau devant transiter par son territoire.

Le président nigérien Mohamed Bazoum a pris part aux cérémonies consacrant l’ouverture à la circulation de la route Zinder-Tanout, le 3 août. Cet axe long de 138 kilomètres, qui a nécessité un investissement global de 34 milliards FCFA (environ 61,5 millions USD), a été entièrement financé par l’Union européenne (UE) à travers le Fonds européen de développement (FED).

Lancés le 13 janvier 2019, les travaux scindés en deux lots, à savoir l’axe Zinder-Maï Bagari (40km) et celui Maï Bagari-Tanout (98 km), ont été confiés respectivement à SOGEA SATOM et EGBTP. Avec 48 mois comme délai de livraison.

« L’impact sur la vie des populations de ces 138 kilomètres de route est important : faciliter les déplacements, les échanges économiques, le potentiel de développement et d’emploi, notamment des jeunes, mais également l’accès aux services de base, l’accès aux administrations et aux autres services étatiques », a déclaré Denise Elena Ionete, ambassadrice de l’UE au Niger.

Le projet a également pris en compte la réalisation d’autres ouvrages sociaux connexes tels que des pistes rurales, des adductions d’eau, etc. L’infrastructure constitue une section de la Transsaharienne entre Lagos et Alger, un projet pharaonique de 9 600 km qui va interconnecter 6 pays (Tunisie, Algérie, Mali, Niger, Tchad et Nigeria).

Pour Denise Elena Ionete, ce « tronçon de la Transsaharienne, corridor primordial pour le désenclavement du Niger, pour sa connectivité et son intégration régionale, économique et commerciale, est aussi une façon de donner des moyens pour que la zone de libre-échange continentale africaine devienne une réalité ».

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