vendredi 27 août 2021
Dernière mise à jour le Vendredi 27 Août 2021 à 12:23
En Egypte, l’agriculture est l’un des piliers de l’économie. Si le secteur continue de croître en dépit des nombreuses contraintes, il doit encore diversifier ses débouchés et mobiliser des investissements supplémentaires pour se développer.
L’Egypte compte bien profiter des opportunités commerciales liées à la forte demande chinoise de produits agricoles.
Dans le cadre d’un symposium virtuel organisé récemment par le Bureau commercial égyptien (ECO) à Pékin, les autorités ont en effet plaidé pour un accroissement des échanges agricoles avec l’empire du Milieu, premier marché agricole mondial.
Si le pays des pharaons y écoule déjà une vaste gamme de produits comme les agrumes, les raisins et les dattes, les exportateurs veulent aussi y envoyer d’autres articles comme les oignons et les mangues.
Actuellement, les discussions sur les exigences phytosanitaires sont en cours entre l’Administration douanière chinoise et l’Autorité égyptienne chargée de la mise en quarantaine (CAPQ).
Au-delà des exportations, Ahmed Zaki, chef du bureau commercial, a appelé de ses vœux, les investissements directs étrangers (IDE) d’origine chinoise dans le secteur agricole.
« L’Egypte est un pays à l’économie stable, disposant d’un environnement d’investissement favorable et qui a noué des relations bilatérales distinguées avec la Chine et mène une coopération conjointe dans le cadre du projet de la route de la soie », a expliqué le responsable.
Pour rappel, le secteur agricole emploie directement 30% de la main-d’œuvre et fait vivre la moitié de la population.
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