Alors que la production pétrolière du pays commence à retrouver des couleurs, les autorités multiplient les actions pour soutenir le développement de la production en vue d’atteindre 4 millions b/j en 2022.
Mustafa Sanallah, PDG de la société publique libyenne du pétrole (NOC), a annoncé le 8 octobre que la société envisage la possibilité de poursuivre le développement des champs pétrolifères d’Al-Mabrouk et d’Al-Sharara grâce à l’expertise du groupe norvégien Equinor. Cette déclaration fait suite à une réunion entre lui et le DG d’Equinor Libya, Pierre Marais.
Il a été question d’une part de réhabiliter et mettre en production le champ d’Al-Mabrouk. La production y avait été arrêtée en 2015, en plein milieu de la crise sécuritaire qu’a connue le pays. Bien qu’ayant repris en 2017, la production d’Al-Mabrouk est depuis restée limitée.
D’autre part, les deux parties ont convenu d’apporter un soutien financier à Akakus, joint-venture entre la NOC et Equinor qui opère Al-sharara, le plus grand champ pétrolier du pays avec une production quotidienne d’environ 315 000 barils par jour. Le financement servira notamment à développer les activités du site et financer de nouvelles campagnes de développement sur place.
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