L’Egypte et la Chine signent des nouveaux accords de coopération stratégique pour l’Egypte. L’investissement chinois dans le pays se monte à 1,8 milliard de $

L’Egypte et la Chine ont signé un nouvel accord de subvention de projets de développement. L’annonce a été faite par le ministère égyptien de la Coopération internationale sur son compte facebook.

La signature de cet accord vise à financer plusieurs secteurs d’activité considérés comme prioritaires par le gouvernement égyptien. Les projets visés par ces financements sont entre autres, le projet de satellite égyptien « Misr Sat II », le Centre d’assemblage, d’intégration et de test des satellites (AITC), un centre de formation professionnelle dans la zone économique de l’Autorité du canal de Suez et plusieurs projets en cours dans le domaine des transports. L’une des idées du gouvernement égyptien est de renforcer les « infrastructures durables et de développer des projets de transport intelligent ».

Cet accord s’inscrit dans le cadre des « relations stratégiques de coopération au développement » entre les deux pays. Son objectif est de « soutenir le programme de développement de l’Egypte, qui est également conforme aux objectifs de développement durable des Nations unies ».

Au cours de la rencontre qu’elle a eue avec l’ambassadeur chinois près l’Egypte, Liao Liqiang, la ministre égyptienne de la Coopération internationale, Rania Al-Machat, a exprimé l’ambition de son pays d’étendre sa coopération avec la Chine, à « la localisation de l’industrie ferroviaire, l’augmentation de la fabrication locale et le financement du climat ».

D’après l’ambassadeur chinois, les investissements de son pays dans le cadre de la coopération sino-égyptienne ont atteint 1,8 milliard de dollars. La santé, l’agriculture, l’éducation, l’enseignement technique, l’électricité et plusieurs autres secteurs ont déjà bénéficié de ces financements. En outre, plus de 4000 fonctionnaires et 300 cadres gouvernementaux ont aussi bénéficié de formation dans les secteurs tels que la santé, l’agriculture, les ressources en eau, ce, en l’espace de quatre ans via 1110 programmes de formation initiés par la Chine.”