L’adoption, en 2019, du nouveau code pétrolier en Algérie, a marqué un retour aux dispositions attrayantes pour les investisseurs étrangers et un regain d’intérêt de ceux-ci pour le pays. Les termes prévus dans le précédent dispositif ne favorisaient pas l’arrivée de nouveaux investissements.
En Algérie, le producteur italien Eni et la société d’Etat Sonatrach viennent de signer un accord portant sur le développement de ressources supplémentaires de quelque 135 millions de barils d’équivalent pétrole dans le bassin à terre de Berkine. Ceci, sur une zone vaste de 7 880 km2, adjacente aux sites de production existants de Menzel Ledjemet East (MLE) et Central Area Field Complex où Eni est déjà présente.
Les partenaires s’attendent à ce que la production démarre sur ce projet avant la fin 2022. Il bénéficiera en effet des infrastructures de production existantes. L’accord doit recevoir les approbations réglementaires pour entrer dans sa phase active.
Par ailleurs, les deux parties ont signé un protocole de coopération sur des projets de transition énergétique, notamment dans les domaines du captage, du stockage, de l’utilisation de l’hydrogène et du CO2. Un accord qui s’avère primordial surtout dans le contexte actuel d’alertes sur la nécessité de réduire les émissions, car l’Algérie est un important producteur de gaz naturel. Les solutions de captage et de stockage par exemple pourraient jouer un rôle clé dans la politique nationale en faveur de la préservation de l’environnement.
« Les accords d’aujourd’hui témoignent de l’engagement de Sonatrach et d’Eni à poursuivre la stratégie commune de développement accéléré de projets, et à poursuivre les objectifs de décarbonisation dans le cadre de l’engagement commun à atteindre la neutralité carbone », a déclaré Claudio Descalzi, PDG d’Eni, dans un communiqué.
Eni, qui est présente en Algérie depuis 40 ans, y produit quelque 95 000 barils équivalent pétrole par jour.
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