Le gouvernement, qui organise la COP 27 l’année prochaine, multiplie donc les partenariats avec des investisseurs pour atteindre ces objectifs.
La construction des deux centrales de production d’énergie renouvelable, pilotée en Egypte par l’émirati AlNowais Investments coûtera 1 milliard $. C’est ce qu’a déclaré son président Hussain AlNowais, au cours d’une interview au quotidien arabe Asharq, précisant que les installations seront prêtes d’ici deux à trois ans.
D’une capacité de 500 MW, le premier projet est une centrale solaire à Kom Ombo dans le gouvernorat d’Assouan au sud de l’Egypte. Le second, une centrale éolienne dotée de la même capacité, est situé sur la côte de la mer Rouge.
L’Egypte, qui veut porter son parc d’énergies renouvelables à 10 000 MW, d’ici le second semestre 2023 contre 6 000 MW actuellement, est considérée comme un exemple en la matière sur le continent. Au-delà du solaire et de l’éolien, il faut noter que le pays compte aussi sur les projets d’hydrogène vert pour atteindre ses objectifs.
C’est dans ce cadre que la société de Hussain AlNowais travaille, apprend-on, à mettre sur pied un consortium d’entreprises allemandes, japonaises et italiennes pour produire de l’ammoniac vert (obtenu à partir de l’hydrogène vert), carburant propre qui pourrait alimenter les avions dans le futur.
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