Depuis la reprise de leurs relations en 2020, le Maroc et Israël ont signé plusieurs accords dans les domaines de l’aviation, de la culture et de la sécurité pour renforcer leur coopération. Désormais, les deux pays veulent quadrupler leurs échanges commerciaux annuels, d’ici les prochaines années.
Le Maroc et Israël viennent de signer un nouvel accord dans les domaines de l’économie et du commerce, notamment. L’annonce a été faite par Orna Barbivai, ministre israélienne de l’Economie et Ryad Mezzour, ministre marocain du Commerce, s’exprimant devant la presse le lundi 21 février.
L’objectif de cet accord est de renforcer les relations économiques et commerciales entre les deux pays qui ont officiellement relancé leurs relations diplomatiques en 2020. Il porte notamment sur la tenue de discussions sur la création de zones industrielles au Maroc, qui pourraient permettre d’attirer plus d’entreprises israéliennes, tout en diversifiant les échanges entre Rabat et Tel-Aviv.
« Le niveau d’échanges économiques et commerciaux entre les deux pays, qui s’élève aujourd’hui à 130 millions de dollars par an, n’est pas suffisant. Il faut très rapidement arriver à 500 millions de dollars par an, et même aller au-delà », a souligné la ministre Barbivai, citée par I24 News. Plusieurs secteurs à « fort potentiel d’investissement » ont d’ailleurs été évoqués à cet effet, dont l’industrie pharmaceutique, l’agroalimentaire, l’automobile, l’aéronautique, les énergies renouvelables et le secteur numérique.
Pour rappel, Israël et le Maroc ont repris leurs relations diplomatiques il y a deux ans, sous l’impulsion des USA qui ont, dans la foulée, reconnu la souveraineté du Maroc sur le Sahara occidental. Depuis, plusieurs accords ont été signés entre les deux pays, dont trois dans les domaines de la politique, de la culture et de l’aviation en août 2020, un dans le domaine de l’éducation en février 2021, et un autre sur le plan sécuritaire en novembre dernier.
Les deux pays envisagent également de donner un nouveau souffle à leurs relations, en renforçant la coopération dans le secteur privé ainsi que l’échange d’expertise dans le domaine de l’innovation.
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