Israel : 27 millions de dollars pour booster l'entrepreneuriat sur les campus universitaires
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Agence Ecofin
vendredi 28 octobre 2022 Dernière mise à jour le Vendredi 28 Octobre 2022 à 07:00

Depuis 2005, près de 5% des bourses d’études accordées par l’Algérie était vers la Turquie. Pour accentuer les échanges académiques entre les deux pays, un accord vient de lier 10 universités. En plus d’octroyer plus de bourses, l'accord prévoit la mise en place de formations et diplômes conjoints.

9 universités algériennes ont signé le mardi 18 octobre un accord de jumelage avec l’université turque d’Istanbul. Il s’agit de l’Université des Sciences et de la Technologie Houari Boumediene, l’Université de Tlemcen, l’Université de Sétif, l’Université de M’sila, l’Université de Sidi Bel Abbes, l’Université de Saida, l’Université de Mascara, l’Université d’Alger Benyoucef Benkheda, et l’Ecole nationale Polytechnique d’El Harrach.

Selon le ministre algérien de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, Kamel Baddari, l’accord vise « le renforcement des relations entre les deux secteurs de l’enseignement supérieur algérien et turc, à travers la mise en place d’offres de formation, la délivrance de diplômes conjoints et la mobilité entre les universitaires dans les deux sens, afin de réaliser la tripartite recherche scientifique – innovation – création de richesse ».

Depuis près d’une vingtaine d’années, les relations entre les pays en matière d’enseignement supérieur s’intensifient. Côté algérien, l’on dénombre 157 accords prévoyant des échanges scientifiques entre les universités algériennes et turques, dont 126 en cours de réalisation. De plus, depuis 2005, 4,55% de la mobilité d’étudiants et d’enseignants dans le cadre des bourses accordées par l’Algérie était vers la Turquie.

Alors l’accord va se mettre en œuvre, il n’est pas exclu qu’il soit élargi à d’autres universités algériennes. Cette éventualité pourrait d’ailleurs se concrétiser en cette fin d’année à l’occasion d’un Forum qui réunira les deux pays.

Avec la Turquie comme avec d’autres pays à l’instar de la Tunisie, la Chine, l’Allemagne, la Mauritanie et le Qatar, l’Algérie a ouvert son enseignement supérieur à travers des accords et conventions. Cette ouverture résulte de la volonté du pays d’Afrique du Nord à internationaliser ses universités, selon une politique soutenue par le président Tebboune. A terme, il s’agit de rendre les universités algériennes plus attrayantes et influentes.

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