Alors que les pays développés cherchent à se sevrer des énergies fossiles pour des raisons écologiques et géopolitiques, l’Egypte multiplie les accords avec les groupes énergétiques internationaux pour se positionner comme un acteur majeur de la transition énergétique.
Les autorités égyptiennes ont signé, en marge de la 27e Conférence des Nations unies sur le climat (COP27), des accords d’une valeur globale de plus de 83 milliards $ avec des groupes énergétiques internationaux pour la construction de neuf unités de production d’hydrogène et d’ammoniac verts, a annoncé la ministre égyptienne de la Planification et du Développement économique, Hala Al-Saeed, dimanche 20 novembre.
« En marge de la COP27, l’Egypte a signé avec des compagnies internationales des accords d’une valeur totale de 83 milliards de dollars qui portent sur la construction de neuf complexes de production d’hydrogène et d’ammoniac verts dans la zone économique du canal de Suez », a déclaré la ministre dans un entretien accordé au site d’information Alborsa News, sans dévoiler les noms de ces compagnies.
« Ensemble, et à pleine capacité, ces projets devraient produire 7,6 millions de tonnes d’ammoniac vert et 2,7 millions de tonnes d’hydrogène vert par an, ce qui positionnera l’Egypte comme un hub énergétique régional », a-t-elle ajouté.
La ministre a également précisé que des projets d’usines d’hydrogène et d’ammoniac verts d’une valeur de 16,5 milliards $ seront réalisés d’ici 2026, alors que des unités de production nécessitant des investissements de 38 milliards $ seront construites entre 2026 et 2030. D’autres projets d’un coût global de 28,5 milliards $ seront exécutés entre 2030 et 2035.
Selon elle, les énergies renouvelables devraient représenter 42 % du mix énergétique de l’Egypte à l’horizon 2035.
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