Les envois de fonds de la diaspora égyptienne sont devenus la première source de devises du pays, devant les recettes des exportations, les revenus du canal de Suez, les revenus touristiques et les investissements directs étrangers.
L’Egypte s’apprête à lancer une société d’investissement destinée à capter une partie de l’épargne des migrants pour l’orienter vers des projets d’investissement productif, a rapporté Asharq Business, un site d’information économique vendredi 25 novembre, citant la ministre de l’Emigration et des Affaires des Egyptiens à l’étranger, Suha Gendy.
« Nous œuvrons à créer une société d’investissement pour attirer l’épargne des Egyptiens résidant à l’étranger et l’injecter dans des projets d’investissement majeurs », a déclaré la ministre, indiquant que cette société sera cotée sur la Bourse du Caire. « La société qui devrait être lancée l’année prochaine permettra de dégager un bon retour sur investissement pour les expatriés », a-t-elle ajouté.
Les transferts des migrants égyptiens ont atteint 20,9 milliards $ au cours des huit premiers mois de 2022, contre 21,4 milliards $ au cours de même période de l’année précédente, selon les données de la Banque centrale égyptienne.
D’après les statistiques de la Banque mondiale, ces transferts avaient atteint 31,5 milliards $ en 2021 (en hausse de 6,4 % par rapport à 2020), soit l’équivalent de 8 % du PIB du pays, devenant la première source de devises du pays, devant les recettes des exportations, les revenus du canal de Suez, les revenus touristiques et les investissements directs étrangers (IDE).
L’Egypte compte une diaspora estimée à 10 millions de personnes, dont la majorité est établie dans les riches monarchies pétrolières du Golfe, au Royaume-Uni et aux Etats-Unis.
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