En Egypte, l’industrie textile est l’une des branches les plus dynamiques du secteur manufacturier. Avec le développement des nouvelles technologies, les autorités souhaitent se focaliser davantage sur le segment des textiles techniques.
En Egypte, la Société financière internationale (SFI) a signé le lundi 19 décembre un protocole d’accord avec la Chambre des vêtements prêt-à-porter et des meubles de la Fédération des industries pour stimuler des investissements étrangers de près de 50 millions $ dans l’industrie textile au cours des trois prochaines années.
Selon les détails du communiqué, l’initiative s’accentuera particulièrement sur le développement des chaînes de valeurs de textiles techniques et de spécialité. Cette catégorie de produits différente de celle des textiles de mode est conçue à l’aide de nouvelles technologies pour fournir des solutions textiles pour un besoin spécifique dans les secteurs de l’agriculture, de la médecine ou de la construction.
« Ce nouvel accord contribuera à créer davantage de possibilités d’exportation pour l’Egypte afin d’approvisionner les marchés émergents et mondiaux », a déclaré Cheick-Oumar Sylla, directeur régional de la SFI en Afrique du Nord.
Dans le cadre de cette ambition, l’institution financière travaillera en collaboration avec la Chambre des industries de l’habillement et du textile de maison (ECAHT) pour réhabiliter les usines présentes sur ce segment d’activité.
En outre, la SFI prévoit également de fournir des formations et des consultations à ces usines ainsi que les outils et l’assistance technique nécessaires pour leur permettre d’accroître leur capacité de production de textiles techniques.
Il faut rappeler que dans le pays des pharaons, l’industrie du textile et de l’habillement compte pour 3,5 % du PIB et 14 % des exportations totales de marchandises selon le Conseil égyptien d’exportation des produits prêt-à-porter (RMGEC).
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