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Agence Ecofin
vendredi 10 mars 2023 Dernière mise à jour le Vendredi 10 Mars 2023 à 22:15

Après la signature d’un accord de non double imposition, Le Caire et Doha étudient le lancement d’un fonds d’investissement commun qui devrait servir à canaliser les investissements qataris en Egypte.

L’Egypte et le Qatar envisagent de lancer un fonds d’investissement commun, a annoncé la ministre égyptienne de la Planification et du Développement économique, Hala El-Said (photo) mardi 28 février.

« L’Egypte et le Qatar étudient le lancement d’un fonds d’investissement commun, qui servira canaliser les investissements qataris dans notre pays », a-t-elle déclaré en marge de la visite officielle du Premier ministre égyptien, Mostafa Madbouly à Doha. 

Le nouveau fonds devrait être semblable à la compagnie d’investissement égypto-saoudienne (Saudi Egyptian Investment Company/SEIC) qui avait été lancée en août 2022 pour faciliter les investissements du fonds souverain saoudien en Egypte.

Le gouvernement égyptien avait annoncé, dans un communiqué publié lundi 27 février, la signature d’un accord de non double imposition entre le Qatar et l’Egypte pour faciliter les investissements mutuels entre les deux pays. Cet accord prend en compte les gains en capital, les intérêts, l’impôt sur le revenu, les bénéfices des sociétés, les dividendes ainsi que d’autres taxes.

Qatar Investment Authority, le fonds souverain du premier producteur et exportateur mondial de gaz naturel liquéfié, est déjà en pourparlers avancés pour acquérir des participations dans des sociétés publiques égyptiennes, dont le plus grand opérateur de téléphonie mobile du pays, pour un montant total 2,5 milliards de dollars.

Les investissements qataris devraient insuffler une bouffée d’oxygène à l’économie égyptienne, qui subit de plein fouet les conséquences de la guerre en Ukraine. L’Egypte avait conclu, fin octobre, un accord avec le Fonds monétaire international (FMI) sur un programme de financement de 3 milliards de dollars. 

Mais l’agence de notation Fitch Ratings a estimé, dans un rapport publié fin 2022, que les besoins de financement extérieurs du pays le plus peuplé du monde arabe pour les exercices 2023 et 2024 devraient atteindre respectivement 19 milliards de dollars et 22,5 milliards de dollars.

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