En Afrique du Nord, l’Algérie est le plus important marché de l’alimentation après l’Égypte. Des céréales aux produits laitiers en passant par les légumineuses, la consommation en pleine croissance tire vers le haut les importations.
En Algérie, l’Office interprofessionnel des céréales (OAIC) a lancé le 28 février dernier un appel international à la présélection pour étoffer son « fichier fournisseur » pour les céréales et les légumes secs.
Dans les détails, cette démarche relayée par le quotidien El Moudjahid concerne le blé (dur et tendre), l’orge, le riz, les pois chiches, les haricots, les lentilles ainsi que leurs semences respectives. Elle devrait permettre aux futurs opérateurs choisis de participer aux appels d’offres qui seront lancés à l’avenir.
Dans le cadre de l’avis, l’OAIC souligne que les soumissionnaires devront transmettre leur dossier de candidature avant le 14 avril prochain et que les fournisseurs qui travaillent déjà avec lui ne sont pas exemptés de cette formalité.
Globalement, cette annonce de l’organisme public devrait attirer des sociétés commerciales qui se bousculent déjà depuis quelques années pour tirer parti d’un marché algérien où les perspectives de consommation alimentaire sont positives.
Le marché algérien des céréales est en effet le second plus important en Afrique du Nord après celui de l’Égypte avec des importations de l’ordre de 3,4 milliards $ en 2021, dont plus de 2 milliards $, uniquement pour le blé, selon les données compilées par Trade Map.
En outre, dans le pays qui ne produit qu’environ le tiers de sa consommation annuelle en légumes secs, les achats ont atteint près de 200 millions $ en moyenne par an entre 2016 et 2020, d’après les chiffres de Trade Data Monitor (TDM) consultés par l’Agence Ecofin.
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