Au Maroc, la culture de céréales est essentiellement pluviale. Dans le pays déjà confronté à un stress hydrique important, les différentes sécheresses de ces dernières années ont porté un coup dur à l’appareil productif.
Au Maroc, la production de céréales a été estimée à 3,3 millions de tonnes en 2022. C’est ce qu’indique la FAO dans son premier rapport trimestriel de 2023 sur la situation alimentaire mondiale publié le 1er mars dernier.
Le volume annoncé affiche un recul de 68 % par rapport au stock de 10,5 millions de tonnes enregistré un an plus tôt et une baisse de 58 % par rapport à la production moyenne de 7,9 millions de tonnes réalisée sur les cinq dernières années.
Cette déconvenue est imputable à la persistance de la sécheresse qui a grevé les performances des différentes filières céréalières en particulier le blé qui compte pour environ 70 % de l’approvisionnement total du pays. Selon les détails fournis par le document, la récolte de blé a chuté de 66 % pour s’établir à 2,5 millions tonnes contre un stock de 7,5 millions de tonnes précédemment.
Plus globalement, l’offre céréalière dans le Royaume chérifien a eu l’évolution la plus mauvaise de la région dans la mesure où tous les autres pays d’Afrique du Nord ont connu une amélioration. L’Algérie a affiché la plus grande croissance de production avec un bond de 17,1 % suivie par la Tunisie (+9,3 %) et de l’Égypte (+ 5,3 %).
Au Maroc, la production céréalière s’effectue sur près de 4 millions d’hectares.
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