L’AFC, en tant que principal fournisseur de solutions d'infrastructure en Afrique, cherche à stimuler le commerce régional et les opportunités de co-investissement. Pour ce faire, l’institution mène des initiatives visant à renforcer la répartition panafricaine de ses actionnaires.
L’Africa Finance Corporation (AFC) prévoit le financement d’une gamme de projets d’une valeur de plus d’un milliard de dollars dans des secteurs clés en Egypte. L’information émane d’un communiqué publié par l’organisation mardi 7 mars.
Ces financements serviront à réaliser des infrastructures essentielles dans les domaines des énergies renouvelables, du gaz naturel, des industries lourdes, de la technologie, des télécommunications, de la banque et de la finance. La nouvelle intervient à la faveur de l’adhésion officielle du pays nord-africain à l’institution en tant qu’actionnaire souverain.
« En tant que première économie d’Afrique du Nord, l’investissement de l’Egypte ouvre la voie à d’autres pays et investisseurs de la région pour rejoindre les actionnaires de l’AFC et utiliser sa plateforme pour stimuler le commerce régional et les opportunités de co-investissement », indique la note d’information.
Cette adhésion de l’Egypte à l’AFC permet de diversifier davantage la base d’investisseurs en actions de l’institution en pleine expansion. Selon la note d’information, « l’engagement en capital de l’Egypte et sa représentation imminente au Conseil d’administration de l’AFC renforcent la répartition panafricaine des actionnaires et la diversité du Conseil d’administration et de la direction de la Société ».
L’initiative fait suite à l’adhésion de plusieurs pays et institutions en 2022. Il s’agit notamment de la Sierra Leone, la République démocratique du Congo, la Côte d’Ivoire, la Public Investment Corporation d’Afrique du Sud et les fonds de pension de Maurice et des Seychelles en tant qu’actionnaires souverains, rejoignant ainsi le Ghana, le Gabon, le Togo et la Guinée.
Notons que l’adhésion de l’Egypte à l’AFC porte le nombre d’Etats membres à 39, auxquels s’ajoutent des institutions de financement du développement et des investisseurs institutionnels.
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